Le glioblastome est une tumeur cérébrale maligne. Bien que son incidence reste faible comparée à d’autres types de cancers, elle demeure néanmoins la tumeur cérébrale agressive la plus fréquente chez l’adulte.
En France, son incidence a été évaluée à 5,15 cas pour 100 000 personnes. Selon nos données les plus récentes, 3 500 nouveaux cas de glioblastomes sont diagnostiqués chaque année.
En France,3 500 nouveaux cas de glioblastomes en 2024
Le cerveau est composé de cellules appelées neurones qui sont responsables du traitement de l’information.
Ces neurones sont entourés de cellules nourricières, les cellules gliales, qui sont majoritaires dans la composition du cerveau.
Parmi ces cellules gliales, les astrocytes assurent notamment la gestion des connexions entre les neurones.
Les gliomes sont des tumeurs cérébrales qui se divisent en deux groupes :
Parmi les gliomes de haut grade, les glioblastomes sont des tumeurs cérébrales malignes causées par la multiplication anormale d’astrocytes.
Les facteurs de risque désignent les éléments influençant la probabilité d’apparition d’une maladie
L’incidence du glioblastome augmente de manière importante avec l’âge.
Le glioblastome est légèrement (environ 1,5 fois) plus fréquent chez l’homme.
Aux Etats-Unis, le glioblastome est près de 2 fois plus fréquent chez les personnes blanche que chez les personnes afro-américaines.
Certaines maladies génétiques rares (ex : syndrome de Lynch, syndrome de Li-Fraumeni, etc.) sont un facteur de risque reconnu.
Les rayonnements ionisants sont actuellement les seuls facteurs de risques environnementaux formellement reconnus.
D’autres facteurs étudiés n’ont pas été démontrés : aucune preuve formelle n’a permis d’affirmer une augmentation du risque. Parmi ces sujets, on retrouve certains pesticides, le téléphone mobile ou des agents chimiques.
Dans un premier temps, en fonction de la localisation de votre tumeur, un traitement chirurgical vous sera proposé. Il consiste à un retrait le plus large possible de la tumeur visible, tout en préservant les fonctions du cerveau.
Cependant, il est difficile d’extraire totalement la tumeur en raison de son infiltration, et c’est en cela que des traitements complémentaires vous seront administrés.
Selon la localisation de la tumeur, il est possible qu’elle ne soit pas opérable.
Dans un deuxième temps, le traitement qui vous sera administré repose sur le protocole STUPP, standardisé en 2005 pour les patients nouvellement diagnostiqués.
Il consiste en une phase d’induction qui comprend une combinaison radiothérapie-chimiothérapie (les deux en même temps), avec une chimiothérapie quotidienne.
Ce traitement se poursuit après un mois de repos thérapeutique par une phase de maintien comprenant une chimiothérapie seule, environ 5 jours par mois, pendant plusieurs mois.
La recherche continue son combat contre le glioblastome afin de trouver de nouveaux traitements et ainsi gagner en efficacité. De nombreuses études cliniques sont en cours et votre oncologue peut vous proposer d’en intégrer une. N’hésitez pas à en parler avec lui.
Les documents accessibles via les boutons ci-dessous vous apporteront davantage de renseignements sur le glioblastome.
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