L’épidémiologie pour mieux comprendre les facteurs de risque du glioblastome

Afin de mieux connaitre l’épidémiologie des tumeurs du système nerveux central, et en particulier des glioblastomes (tumeur primitive maligne la plus fréquente), un travail collaboratif impliquant tous les services de neurochirurgie et laboratoires d’anatomopathologie (lieu où est fait le diagnostic histologique par l’analyse de la tumeur) a été mis en place par le Recensement national histologique des Tumeurs Primitives du Système Nerveux Central (structure associative et bénévole). Un des objectifs est d’étudier l’incidence et la répartition des cas de ces tumeurs sur le territoire français. Le travail est long et difficile car il faut collecter, analyser, subdiviser, les plus de 10 000 cas de tumeurs primitives opérées chaque année en France. Si cette étude peut être menée sur plusieurs années, il sera alors possible d’étudier la répartition des cas, en particulier dans les zones à forte et à faible incidence, et de rechercher d’éventuels facteurs de risque environnementaux (voir d’interaction gêne-environnement et/ou épigénétique), et peut être d’envisager des stratégies de prévention.

Dans cette vidéo, le Dr Bauchet, neurochirurgien et chercheur en épidémiologie, nous explique en quoi cela consiste concrètement